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Éco-PTZ Panneau Solaire : Quelles solutions proposer à vos clients pour financer leurs projets ?

Rony
Rony
16.7.2025
7 minutes
Éco-PTZ Panneau Solaire
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L'essentiel
  • L’éco-PTZ ne finance pas les panneaux solaires, car il est réservé aux travaux d’amélioration de la performance énergétique du bâti, et non à la production d’énergie.


  • Les travaux éligibles à l’éco-PTZ concernent principalement l’isolation, les systèmes de chauffage ou la rénovation globale, avec un plafond pouvant aller jusqu’à 50 000 €.


  • Le photovoltaïque reste souvent mal couvert par les aides publiques, ce qui laisse un reste à charge important pour les particuliers, freinant la décision d’achat.


  • Des alternatives existent : location avec option d’achat (LOA), prêts personnels, ou financements régionaux… mais peu sont vraiment simples à activer.


  • La solution ECAIR permet aux installateurs de proposer un crédit immédiat intégré au devis, pour lever ce frein et signer plus facilement leurs projets solaires.

Pourquoi l’éco-PTZ ne finance pas les panneaux solaires ?

L’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) a été mis en place par l’État pour soutenir les travaux de rénovation énergétique dans les logements anciens. Son objectif principal : réduire les consommations d’énergie et améliorer la performance thermique du bâti, sans alourdir la facture des particuliers. Il s’inscrit donc dans une logique de transition énergétique via la rénovation lourde, en incitant les ménages à engager des travaux comme l’isolation, le changement de système de chauffage ou l’installation de ventilation performante.

Une aide centrée sur l’efficacité énergétique du bâti

Malheureusement, l’éco-PTZ n’inclut pas les panneaux solaires photovoltaïques dans la liste des travaux éligibles. Pourquoi ? Parce que ces équipements sont classés dans la catégorie des solutions de production d’énergie, et non dans celle des améliorations de la performance énergétique du logement. Autrement dit, ils ne réduisent pas directement la quantité d’énergie nécessaire pour chauffer ou rafraîchir un bâtiment, un critère clé pour bénéficier de l’éco-PTZ.

Cette distinction peut sembler floue pour de nombreux porteurs de projet, d’autant que les panneaux solaires contribuent bien à la transition énergétique. Mais dans le cadre strict de cette aide publique, l’investissement photovoltaïque reste exclu.

Travaux réellement éligibles à l’éco-PTZ

Travaux concernés

Trois catégories de travaux sont éligibles :

  1. Actions ponctuelles parmi 7 gestes techniques :


    • Isolation : toiture, murs extérieurs, planchers bas, menuiseries (fenêtres/portes).

    • Systèmes thermiques : installation, régulation ou remplacement de chauffage ou eau chaude sanitaire (y compris à énergie renouvelable : pompe à chaleur, chaudière bois, chauffe-eau solaire).

  2. Travaux de rénovation globale : ensemble de travaux atteignant un gain de performance d’au moins 35 % (ou deux classes DPE dès le 1ᵉʳ juillet 2025) 

  1. Assainissement non collectif sans consommation d’énergie, conforme aux normes techniques

Tous les travaux doivent être réalisés par un professionnel RGE et terminés dans les 3 ans suivant l’offre de prêt.


Logements concernés

L’éco-PTZ s’adresse aux logements :

  • À usage de résidence principale (occupation directe ou locative).

  • Construits depuis au moins 2 ans à la date de démarrage des travaux

Étendus aux propriétaires occupants, bailleurs (avec engagement de location), sociétés civiles (un associé personne physique), et syndicats de copropriétaires pour parties communes/interventions collectives. 


Montant maximal selon les bouquets

Le montant accordé dépend des types de travaux :

Plafonds de l’éco-PTZ selon le type de travaux
Plafonds de l’éco-PTZ selon le type de travaux

Qui peut en bénéficier ?

  • Propriétaires occupants et bailleurs (avec promesse de location en principal).

  • Syndicat de copropriétaires pour travaux sur parties communes ou privatives d’intérêt collectif. 
  • Sociétés civiles non soumises à l’IS, avec au moins un associé personne physique. 

👉 Pour les rénovations globales, un audit énergétique préalable sera exigé à partir du 1ᵉʳ juillet 2025, afin de garantir l’amélioration d’au moins deux classes DPE. 

Que faire quand l’éco-PTZ ne suffit pas… ou ne s’applique pas ?

L’installation de panneaux solaires photovoltaïques représente un investissement conséquent pour un particulier. Le coût moyen se situe entre 5 000 et 15 000 €, selon la puissance, le type de pose et les équipements choisis (onduleur, batterie, domotique, etc.). Problème : les aides publiques disponibles restent limitées, et surtout, l’éco‑PTZ ne couvre pas ce type de projet (car il ne s’agit pas d’une amélioration de la performance thermique du bâti, mais de production d’énergie).

Résultat : de nombreux foyers se retrouvent confrontés à un reste à charge trop important pour concrétiser leur projet solaire. Une situation frustrante, notamment lorsque l’intérêt écologique, économique et patrimonial du photovoltaïque est évident.

Quelles alternatives à l’éco‑PTZ pour financer ses panneaux solaires ?

Les projets photovoltaïques, bien que porteurs d’économies sur le long terme, se heurtent souvent à un frein immédiat : leur coût initial, souvent compris entre 5 000 et 15 000 € pour une installation standard. Et comme les panneaux solaires ne sont pas éligibles à l’éco‑prêt à taux zéro, les aides existantes couvrent rarement la totalité du budget.

Heureusement, plusieurs solutions alternatives de financement permettent de rendre ces projets accessibles.

Leasing, location longue durée ou LOA : une formule sans apport

La location avec option d’achat (LOA) est une solution de financement de plus en plus mise en avant par certaines sociétés spécialisées. Le principe est simple : le particulier loue son installation solaire sur une période longue (généralement entre 15 et 20 ans), avec la possibilité de la racheter à la fin du contrat.

Cette formule présente quelques avantages :

  • Elle permet de démarrer un projet sans apport initial.

  • Elle inclut parfois des services additionnels comme la maintenance, apportant une certaine tranquillité d’esprit à l’utilisateur.

Cependant, la LOA présente aussi un inconvénient majeur : elle revient souvent plus cher qu’un crédit classique. Pourquoi ? Parce que les sociétés qui proposent ces contrats ne sont pas des banques. Elles doivent elles-mêmes emprunter des fonds sur les marchés à des taux parfois élevés. Ce surcoût est ensuite répercuté sur le client final sous forme de mensualités plus importantes.

👉 Résultat : à services équivalents, les mensualités d’une LOA (hors options de maintenance) seront presque toujours supérieures à celles d’un crédit affecté classique. Et ce, sans que le client ne soit propriétaire de son installation pendant la durée du contrat ce qui peut poser problème pour certaines aides ou en cas de revente du bien.

En résumé : la LOA peut convenir à certains profils, mais ce n’est ni la solution la plus souple, ni la plus économique.

Autres pistes à envisager

Outre la LOA, d'autres options peuvent être étudiées :

  • Un prêt personnel auprès d’une banque ou d’un organisme de crédit, à condition d’avoir un bon dossier.

  • Certaines coopératives citoyennes ou programmes régionaux, qui proposent des aides ou des plans de financement mutualisés.

  • Enfin, des solutions plus récentes permettent de souscrire un financement directement via l’installateur, de façon fluide et rapide — nous y reviendrons plus en détail.

Le reste à charge : un vrai frein à la signature des devis solaires

Dans le secteur du solaire résidentiel, le reste à charge (RAC) constitue l’un des principaux points de friction au moment de conclure un devis. Même lorsqu’un client est convaincu de l’intérêt d’une installation photovoltaïque, le montant à financer une fois les aides déduites reste souvent le facteur décisif… ou bloquant.

Des devis acceptés… jusqu’au moment de parler budget

Les installateurs sont nombreux à constater une tendance récurrente : des projets bien engagés, parfois après plusieurs échanges, abandonnés au moment d’annoncer le reste à charge.

  • Pour une installation à 12 000 €, après déduction des aides (MaPrimeRénov’, prime à l’autoconsommation), le RAC peut encore atteindre 8 000 à 10 000 €.

  • Sans solution de financement claire à ce moment-là, le projet est mis en pause ou purement annulé.

  • Selon certaines estimations terrain, jusqu’à 1 devis sur 3 ne se signe pas en raison du financement.

Un RAC mal géré, c’est une vente perdue… mais aussi un client frustré, et un temps commercial gaspillé.

Le RAC : un enjeu stratégique pour les installateurs

Ne pas anticiper le financement du reste à charge revient à laisser le client seul face à une décision difficile.

  • Cela crée un climat d’incertitude.

  • Cela laisse le champ libre aux concurrents plus réactifs.

  • Et cela génère des pertes invisibles : devis non transformés, recommandations absentes, retour sur temps investi très faible.

À l’inverse, proposer une solution de financement intégrée, dès la remise du devis, transforme radicalement la dynamique commerciale. On passe d’un “peut-être plus tard” à un “on signe maintenant”.

La vraie alternative pour financer ses panneaux solaires : le crédit immédiat via votre installateur

Quand un client hésite à signer son devis à cause du budget, le rôle de l’installateur ne devrait pas s’arrêter là. Bien au contraire. C’est à ce moment précis qu’il peut faire la différence en proposant non seulement une solution technique, mais aussi une solution de financement concrète, simple et immédiate.

Avec le crédit affecté proposé directement par l’installateur, le client peut financer son reste à charge sans passer par sa banque, sans justificatifs compliqués, et sans attendre. En quelques clics, depuis le lieu du rendez-vous ou à distance, il reçoit une réponse de principe, choisit ses mensualités, et transforme un projet théorique en décision réelle.

Cette solution, c’est ce que propose ECAIR. Pas besoin d’agrément bancaire pour l’installateur, pas de lourdeur administrative : tout est pensé pour fluidifier le parcours client, tout en donnant à l’installateur un vrai levier de signature.

Pour le particulier, c’est une solution accessible, claire, sans stress. Il peut adapter ses mensualités à son budget, bénéficier d’un financement transparent, et avancer sans se heurter à des démarches chronophages. Pour l’installateur, c’est une augmentation directe du taux de transformation, une relation client renforcée, et une image de professionnel qui maîtrise non seulement la technique, mais aussi l’accompagnement complet.

Dans un marché concurrentiel, ce sont ces détails qui font la différence. Proposer une solution de financement intégrée n’est plus un simple plus : c’est devenu un standard attendu. Et grâce à ECAIR, il est désormais à portée de main.

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